Adieu Midori.

MINAMI Q-ta

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Elle s’appelle Yuko. Lui, c’est Yutaka, le mec, le macho qui ne s’intéresse pas plus à elle qu’aux autres filles qu’il drague sans vergogne : Yuki, Midori et les autres. Elle l’aime, ou plutôt, elle l’a dans la peau sans réussir à susciter plus d’attention de sa part. Elle, qui recherche le prince charmant n’arrive pas à rejeter définitivement ce beau garçon indifférent et égoïste. Ayant changé de travail sur ses recommandations, elle travaille dur dans un bar où elle découvre le monde de la nuit et des clients importuns.

 

Ce manga, écrit par une femme et décrivant les aspirations sentimentales d’une jeune femme seule, s’adresse aux jeunes midinettes folles de ces séries télévisées dans lesquelles flirts, tromperies, émois amoureux et ébats sexuels se mélangent perpétuellement. Le récit, parfois difficile à suivre par des ellipses fréquentes, est illustré dans un graphisme stylisé où les décors sont quasi inexistants et les personnages ébauchés à grands traits. Il présente l’intérêt d’offrir un bon exemple de ces mangas visant spécifiquement le public féminin japonais avec un engouement qui étonne les Occidentaux.