Tamara a peur des maths, pourtant elle ne manque pas de courage : la preuve, elle ne craint pas les tunnels ; mais sa logique personnelle ne colle pas avec celle de l’institutrice. Papa dit que c’est incurable : elle n’est pas comme son cousin le surdoué. Alors un jour, persuadée d’avoir tout faux comme d’habitude, elle copie sur son voisin. Mal lui en prend.
Sur le mode humoristique, l’auteure nous fait vivre le calvaire d’une petite fille que l’impatience de son père rend fébrile, tout comme le déterminisme familial : chez Papa, on fait Polytechnique, chez Maman on est littéraire. Elle a« mal aux maths » et a perdu son amitié complice avec Sullivan, le génie voué à l’X ; la pression est trop forte, les comparaisons déprimantes, et elle n’a plus confiance en elle-même. Qu’importe elle sera écrivain ! C’est bien vu, probablement autobiographique, et illustré avec malice, mais les adultes ont plus à y prendre que des enfants de sept ans auxquels la collection s’adresse. Illustrations en couleurs attrayantes.