DĂšs la prĂ©face, ThĂ©o Klein explique son cheminement par rapport aux textes de la Torah : enfant, ses parents les lui ont lus sans quâil les comprenne, puis il a perçu leur importance et leur valeur universelle. Il ne prĂ©sente pas ces textes comme un croyant mais comme quelquâun qui sâinterroge sur la vie, la politique, Ă travers ceux-ci. En effet, il sâagit dâun dialogue imaginaire avec Isaac, lui qui « Ă©claire lâhumanitĂ© par lâintelligence et la pondĂ©ration de son comportement ». Le nom dâYtzhâak signifie : il rira, ce qui va Ă©gayer ce dialogue.  Le rĂ©cit est Ă la premiĂšre personne, en alternance avec les rĂ©ponses dâIsaac qui Ă©voque sa famille, mĂšre, pĂšre, frĂšres, ainsi que diverses pĂ©ripĂ©ties du âRouleauâ. Certaines sont dĂ©jĂ bien connues, comme le fameux sacrifice du bouc par Abraham Ă la place de son fils ou les diffĂ©rents mariages et filiation, sans parler des attributions de terrains⊠Les prĂ©cĂ©dents livres de l’auteur (LibĂ©rez la Torah, NB fĂ©vrier 2002) nous ont dĂ©jĂ habituĂ©s Ă ce ton enlevĂ© sur des questions graves et spĂ©cifiques Ă la culture juive.
Le rire d’Isaac
KLEIN Théo