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Odilon, le missionnaire de choc, et son compagnon en religion, le frère Laurent (parfaitement inconsistant dans ce septième épisode), sont embarqués dans une nouvelle aventure où ils rencontrent Joséphine Baker et Agatha Christie. L’équipe rejoue Les dix petits nègres de la célèbre romancière au cours d’une croisière dans les airs à bord d’un Zeppelin en route pour le Brésil. Les victimes sont cette fois-ci des Nazis (dont le duo Schwartz et Negger, hi hi hi !) qui disparaissent conformément aux épisodes du roman, les uns après les autres, tués par un assassin mystérieux…
Les personnages évoluent dans l’énorme saucisse comme ils l’auraient fait sur le Titanic, croqués d’une plume aux traits appuyés du dessinateur de Boule et Bill. Les personnages peinent à trouver de la place parmi les bulles envahissantes et bavardes. Le scénario totalement invraisemblable offre cependant un dépaysement d’un baroque classique sympathique dont le meilleur calembour a été cité plus haut.