Le prix du pardon.

MOREL Jean Michel

&

 

Louis a dix ans en 1890, à New York. Il est le fils d’un Irlandais, policier, et d’une Bretonne, ouvrière militante : un couple d’immigrants aux engagements respectifs incompatibles. Devenu orphelin, l’enfant est confié à un métis franco-indien au passé chaotique mais à la pédagogie efficace : il lui apprend l’art équestre, la connaissance du bétail, le maniement des armes, talents indispensables à la survie de Louis qui y ajoutera celui de séducteur. Son parcours d’aventurier le conduit dans l’Ouest, au Mexique, à Hollywood, puis à Paris. Voltigeur au cirque Bouglione, modèle de Picasso, il flirte avec les milieux nihilistes et anarchistes avant d’échouer au bagne de Guyane, payant quelques errements pendant la Guerre de 14 ; et se retrouve en Bretagne – enfin – en 1927.

 

À bride abattue, on suit le “héros” (plus escroc que Zorro) dans ses exploits…, on rencontre des personnalités attendues, on survole le panorama politique, sociologique, culturel des temps et pays évoqués, superficiellement analysé. On en oublie le prétexte initial de ce long roman au style banal, à l’intrigue aussi peu convaincante que Porteurs d’orage (N.B. déc. 2003) : la recherche touchante d’une mère devenue mythique.