Six des neuf petits textes qui ressemblent à des bulles de savon, vaporeuses, parfois poétiques, ont donné naissance à un spectacle. On y danse, ou on voudrait être danseur (ou danseuse). On patine sur la glace. On se passionne pour les ficus, on a un appareil dentaire, on passe une audition, on répond à un journaliste. On aime, on est seul, on meurt.
L’ouvrage que Marie Nimier avait consacré à son père, La reine du silence (NB octobre 2004), était chargé d’émotion. Ici, tout est léger, même la souffrance, aérien comme un ballet dont les pas laissent peu de traces.