Jiggy déteste le lotissement flambant neuf où il vient d’emménager, et sa nouvelle maison trop propre, trop rangée, trop loin de ses copains Arthur et Clara. Et surtout hantée par le fantôme d’une oie qui le pourchasse jusque dans l’école après avoir ravagé sa collection de chevaux à bascule. Les trois mousquetaires vont affronter la bestiole pour comprendre ce qu’elle demande.
L’argument fantastique permet d’abord de porter un regard ironique sur l’urbanisation galopante ou de défendre l’attachement à un chez-soi même sordide, mais il fait long feu et le burlesque prend le relais, de plus en plus appuyé. Les adultes sont traités sans ménagement dans une caricature sans tendresse – parents ridicules, professeur incapable. Cette charge sans finesse, proche du comique de cour de récréation, produit un mélange des genres peu convaincant et désinvolte.