La femme de l’auteur lui demande de débarasser la cuisine de souris envahissantes mais l’épicier voisin a des pièges bien meurtriers. Son grand-père, bûcheron, lui raconte son amitié avec un rouge-gorge, mais sa hâche est bien aiguisée. Un poisson rouge, relaché dans un étang, a recouvré sa liberté mais il s’ennuie.
Trois nouvelles : un épisode prosaïque de la vie quotidienne, une rêverie au sein de la nature, mêlée de fantastique, un vrai conte où les animaux ont des états d’âme et les fées des voeux magiques. La constante est l’amour des animaux, la communion avec la nature : pourquoi tuer de sympathiques rongeurs qui ont nourri l’inspiration de l’écrivain ? Un oiseau qu’on aime peut-il mourir ? Un poisson n’a-t-il pas le droit de voir le monde du haut du ciel ? Les réponses sont drôles, fantastiques ou poétiques, soulignées d’illustrations en gris, blanc et noir, souriantes et parfois vaguement japonisantes.