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Comme on l’imagine bien, Les cuisines du diable est une histoire de poisons. Histoire délirante, que l’auteur situe pour moitié de nos jours et pour moitié au XVIe siècle, au lendemain du massacre de la Saint-Barthélemy. Dans un grand restaurant parisien, un nombre surprenant de clients décèdent après avoir dégusté la merveilleuse cuisine du chef. Alertés par une dénonciation, le commissaire Legrand et son ami et complice le docteur Hauterive, deux fins gourmets, enquêtent. Mais quel est le lien entre ces morts suspectes et la relation d’un épisode datant de quatre siècles ? Dans une taverne fameuse, la reine Catherine de Médicis avait coutume de traiter ses invités. Certains d’entre eux ne survivaient pas aux agapes…
Les deux intrigues finissent par se rejoindre, fractionnant la composition de l’ouvrage en chapitres alternés qui transportent le lecteur au sein de sombres complots ourdis par la reine florentine, ou dans les coulisses d’un restaurant devenu un repaire de criminels. L’idée originale est réjouissante et de longues descriptions gastronomiques séduiront les gourmands mais le suspense est laborieux, les personnages et les situations souvent invraisemblables.