Loulette.

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Enfants de parents divorcés, Lou et son petit frère Théo partagent bien souvent la vie de leurs grands-parents. Ils adorent les rituels : jardiner au potager, écouter Papi parler aux fleurs, se rendre au café pour la belote ou déguster le succulent gâteau de Mamie… Hélas, Mamie meurt brusquement. Désespéré, frappé de « sidération », Papi ne parle plus, ne s’intéresse plus à eux. Devenu dépendant des autres, il va devoir vivre dans une maison de retraite. Lou s’y refuse et le kidnappe…

On est ému par la détresse du grand-père, par l’énergie de sa petite-fille et par leur profonde complicité. L’auteur décrit avec sensibilité l’évolution intérieure de ses personnages ; le deuil, la vieillesse, la maladresse des accompagnants, la révolte des proches, sont analysés avec justesse. Dommage que les situations invraisemblables et dangereuses vécues par cette héroïne tout à la fois attachante, obstinée, inconsciente, menteuse…laissent pantois. Le « happy-end » qui clôt le roman est à la limite du crédible.