Chemins de fer

Ce roman est le troisième volet d’une trilogie comprenant Service clientèle (NB novembre 2003) et La petite fille et la cigarette (NB août.-septembre 2005). Florence, une femme de cinquante ans, Parisienne, qui a créé son agence de communication, se met au vert toutes les fins de semaine à la campagne dans un petit village perdu de l’Est de la France. Le contraste est grand entre sa vie parisienne très “branchée” et sa solitude campagnarde sans le moindre confort où elle cultive la nostalgie du bon vieux temps. À tel point qu’elle se heurte aux villageois pour qui lampadaires, ronds-points et containers-poubelles représentent le progrès… Paradoxalement, elle critique vertement la SNCF et ses vieux trains éculés pour lignes déclassées, mais travaille pour eux grâce à un sous-directeur de la communication qui l’a persuadée d’améliorer leur image de marque.  Lorsqu’on lit cette pochade, on pourrait la croire écrite par un vieux monsieur revenu de tout et très critique de “notre époque” … Le style est intemporel, classique, moins percutant qu’auparavant.