La fille de Staline.

& &

De La fille de Staline, surgit une enfant privée à six ans de l’affection de sa mère “suicidée” en 1932 et affrontée au dictateur impitoyable que fut son père pour lequel elle éprouvait, cependant, de l’affection malgré ses colères et son autoritarisme. Apparaît ensuite une femme désorientée qui voit disparaître nombre de ses proches, déportés ou assassinés ; une femme amoureuse qui collectionna maris et compagnons et courut toute sa vie après le bonheur conjugal et familial ; une mère excessive ou indifférente qui abandonna ses enfants russes, Katia et Ossia, en 1967, lors de sa fuite aux États-Unis ; une femme impulsive passant de la Russie à l’Inde, aux États-Unis, à la Grande-Bretagne, avec retour à Moscou, puis en Géorgie et nouveau départ pour les États-Unis ; une femme mystique, brièvement novice dans un couvent anglais en 1993 ; une femme esseulée qui, à quatre-vingts ans, vit modestement dans le Wisconsin loin d’Olga, sa fille américaine, et de sa Russie natale.

Cette biographie saccadée, partielle et d’intérêt variable fait scintiller les facettes multiples d’une personnalité fantasque et toujours insatisfaite, bringuebalée par les cahots d’une existence hors normes.