VoilĂ une histoire de famille bien compliquĂ©e ! Pablo AlbarĂ n a eu quatre enfants de trois femmes diffĂ©rentes, deux lĂ©gitimes et une maĂźtresse. Les deux aĂźnĂ©s se transforment en bourgeois parisiens convenables, le troisiĂšme, Italien, est musicien Ă Venise. En fait le rĂ©cit tourne autour de Santa Maria, la derniĂšre, nĂ©e Ă Madrid. Elle a grandi seule entre un pĂšre trĂšs vieux et une mĂšre obsĂ©dĂ©e par la rĂ©ussite. Elle souhaiterait tellement avoir une famille avec des frĂšres et soeurs comme tous les petits Espagnols. Ce nâest que tard quâelle dĂ©couvrira les autres membres de sa famille avec lesquels elle ne rĂ©ussira jamais Ă tisser les liens affectueux tant dĂ©sirĂ©s. Sauf avec le jeune Marcantonio, son neveu italienâŠ
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On retrouve dans ce roman le thĂšme de la solitude dĂ©jĂ abordĂ© par StĂ©phanie Janicot (Tu nâes pas seul Ă ĂȘtre seul, NB juin 2005), un certain mal de vivre aussi. Santa, jeune femme, est mal dans sa peau et nâavance pas dans la vie. GrĂące Ă un rĂ©cit vivant et intime, on la suit dans ses interrogations et ses angoisses.