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Le professeur Stramini, expert en météorologie sociale, apprend le meurtre de la femme dont il est amoureux. Gilda a été retrouvée dans son bain, apparemment électrocutée par son aspirateur ! La situation serait presque cocasse si deux autres crimes ne survenaient quelques jours plus tard. Stramini se met en chasse de l’assassin. Quelques indices lui donnent une piste : un texte de Dante qui évoque la punition par l’enfer de la « folle bestialité », une vieille photo de classe, une nécrologie… mais sa rencontre avec l’étrange soeur de Gilda sera décisive.
À première vue amusant par la description truculente des personnages, ce livre bavard aux dialogues pauvres s’essouffle. Les indices tardent à apparaître et si l’identité de l’assassin reste bien cachée, c’est parce que l’histoire tourne en rond jusqu’au bout. L’intrigue dérive avec mollesse et sombre dans un délire collectif. Par ailleurs, l’auteur se complait dans une scatologie lassante. Il faut une grande persévérance pour ne pas décrocher. Une déception par rapport à son premier roman, très réussi, La peur et la chair (N.B. fév. 2005).