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249, faubourg Saint-Antoine est lâimmeuble oĂč le narrateur a passĂ© sa jeunesse. La relation de ses souvenirs commence en 1918 lorsque le pĂšre, une figure pittoresque du faubourg, âfine lameâ des sculpteurs sur bois, revient de la guerre. Et Jean Diwo de dĂ©crire les diverses activitĂ©s des âgens du boisâ, mais aussi de faire revivre la concierge, acariĂątre, « qui sentait le tabac Ă priser », les frĂšres du petit Jean, les autres locataires, ses maĂźtres, ses copains et copines, les commerçants du quartier⊠et de cĂ©lĂ©brer les grandes inventions du XXe siĂšcle : lâĂ©lectricitĂ©, lâautomobile, le cinĂ©ma.
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Lâauteur a choisi le roman pour Ă©voquer cette pĂ©riode rĂ©volue et trĂšs heureuse de sa vie : lâentre-deux-guerres. Cela lui laisse plus de libertĂ© pour inventer des anecdotes plaisantes. DĂ©jĂ dans Les dames du Faubourg (Livre du Mois, N.B. juil. 1984), il dĂ©crivait le mĂȘme milieu de lâĂ©bĂ©nisterie avec ses grands noms : Boulle, Oeben, Riesener, mais avec plus dâoriginalitĂ©. Ici câest lâenfance avec ses Ă©merveillements qui prime.