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Au zoo de CĂŽme dans les annĂ©es soixante-dix, un petit garçon s’arrĂȘte devant La Plus Grande Baleine morte de Lombardie. Mais la baleine dĂ©vore CĂŽme, puis lâItalie, puis les Ătats-Unis, le Canada, le Groenland et lâAmĂ©rique du Sud. Elle se retrouve seule devant Dieu et elle… le mange aussi.
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Le ton est donnĂ© dâentrĂ©e de jeu. Un petit garçon raconte des histoires de son enfance et de son village en Italie. Elles sont drĂŽles, cocasses, souvent farfelues, parfois rĂ©alistes, comme celle du grand-pĂšre qui, Ă la foire de Milan, a vu le premier cinĂ©ma et de retour dans son village sâattire les moqueries des bergers parce que personne ne croit possibles les merveilles quâil raconte. Elles sont parfois scatologiques quand ce sont les histoires qui se racontent entre copains et parfois Ă©trangement Ă©mouvantes comme celle de la vieille dame dont on a murĂ© le magasin mais qui continue en cachette Ă vendre derriĂšre ses volets clos. Un kalĂ©idoscope de petites histoires dâintĂ©rĂȘt trĂšs inĂ©gal et de style disparate mais qui tĂ©moignent dâun certain talent de conteur.