Pandore au Congo

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Grâce à la vivacité de son style, le narrateur Tommy Thompson est engagé en 1914 comme “nègre” pour réécrire des histoires africaines stupides, par exemple Pandore au Congo. Un avocat le recrute pour raconter l’aventure incroyable d’un certain Harvey qui a accompagné en Afrique deux aristocrates anglais qui cherchaient de l’or. Ils sont morts, assassinés dit-on, et Harvey en prison confie son histoire à Tommy qui en fait un roman à succès.

L’auteur, catalan et anthropologue, sait faire monter le suspense. Il embarque son lecteur dans une expédition qui tourne au fantastique délirant : invasion de la Terre par des créatures blanches venant d’un monde souterrain, idylle avec une créature féminine au coeur sensible… Les parodies du colonialisme raciste, de la justice, des moeurs des écrivains divertissent grâce à un humour caustique omniprésent. Pourtant ce deuxième tome, touche à tout, de la “trilogie des éléments” entreprise par l’auteur, n’a pas le souffle qui imprégnait le précédent, La peau froide (N.B. août-sept. 2004).