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L’auteur a rencontré Georges Arnold lors de son enquête sur le massacre des Algériens d’octobre 1961 (Cf. La bataille de Paris, N.B. mars 1992). Cette biographie retrace l’itinéraire de ce prêtre, âgé maintenant de quatre-vingt-cinq ans, dont la vie a été marquée par un dévouement sans faille aux plus démunis, aux plus exploités, accompagnée d’une foi et d’une piété inaltérables. Georges Arnold appartient à la famille spirituelle du Prado, travaille en usine, habite douze ans à Saint-Denis, noue de vraies amitiés avec des marxistes, critique « le jargon » de l’Église, partage l’Appel des églises chrétiennes contre la récente loi sur l’immigration…
Son portrait permet d’approcher un homme dont la foi illumine toute la vie et qui fera du pauvre et « de l’étranger le centre de son existence ». Une biographie hélas bien terne pour un homme aussi lumineux.