Comme dans ses deux précédents romans, Madrid ne dort pas (NB février 2005), et Excusez les fautes du copiste (NB mars 2006), Grégoire Polet développe quelques-uns de ses thèmes favoris. Paris remplace Madrid, et un clone du copiste s’insère dans la galerie des nombreux personnages qui évoluent autour de la place Saint-Sulpice, un quartier où se mélangent tous les genres mais qui donne la part belle aux intellectuels et autres artistes branchés. Entre l’appartement vieillot, centre de la famille, où meurt le grand père, et la galerie d’art où s’ébauchent les tendances, s’agite tout un kaléidoscope de femmes et d’hommes de tous âges, aux carrières diverses et dont les destinées se recoupent plus ou moins. Un roman bien tissé, de lecture plaisante. L’accuser de parisianisme serait bien mesquin et simpliste tant il est réussi.
Leurs vies éclatantes
POLET Grégoire