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Alors que la Pologne est occupée par les Russes, Thadéus, fermier ambitieux de Galicie, épouse en 1863 Maria, riche héritière. Ils auront deux filles, Paula et Isabelle. L’amant de celle-ci, Anton, un palefrenier sympathisant révolutionnaire, la sauve de l’incendie qui détruit l’exploitation familiale lors d’un pogrom. Plus tard, Isabelle se retrouve dans une maison close de Saint-Pétersbourg après avoir été enlevée, mais en est délivrée par un comte qui l’épouse. Paula, devenue une pianiste célèbre, tombe dans les bras d’Anton. Elle rejoint sa soeur et donne naissance à un garçon qu’elle lui confie avant de mourir. De belles aventurières croisent le chemin d’Anton qui sera déporté en Sibérie. La Russie part en guerre contre le Japon en 1904 puis plus tard contre l’Allemagne, mais s’effondre sous la pression bolcheviste. Isabelle et Anton, pris dans la tourmente, se retrouvent brièvement.
Comme Le dernier mandarin (N.B. oct. 2004), ce roman est un tourbillon d’aventures. Mais sa crédibilité est desservie par des rebondissements incessants, un contexte historique artificiellement plaqué et des dialogues souvent plats qui lassent le lecteur.