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Mercedes, la quarantaine épanouie, n’aime vraiment pas « la vie au bain-marie » et ressent une vraie lassitude existentielle. Dans le long monologue introspectif de ses séances de Divan chez son psy, elle confie ses déceptions, ses doutes et ses attentes sentimentales. À quoi bon sa vie réglée mais combien routinière, un vrai « dimanche perpétuel » entre Gustavo, son mari depuis vingt ans, ses trois fils, son job de professeur et sa peinture, son amie Monica… Où sont ses élans de jeunesse, cette hardiesse qui la caractérisait ? Est-elle décidée à assumer un tournant dans son histoire ?
Dans ce premier roman, les contradictions intimes du personnage, qui, malgré sa clairvoyance, ressent la vulnérabilité de son tempérament ardent et à fleur de peau, sont traduites avec talent. Pas de larmoiements dans ce récit enlevé dans des chapitres très courts et articulé autour de courtes phrases aux formules percutantes et imagées mais des réflexions simples, tendres et drôles sur une banale remise en question existentielle.