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Invité à une soirée, Rudolf Noureev fait la connaissance d’un chien qui ne comprend que le russe, « lourdaud, sympathique et paresseux ». Il l’adopte et le nomme Oblomov. L’animal le suit partout lors des répétitions, visiblement heureux de cette vie d’artiste. À la mort du danseur, il est recueilli par Olga Pirochkova, ballerine et amie fidèle de Rudolf Noureev. Ainsi, Oblomov continuera à fréquenter les salles de danse de l’Opéra. Une nuit étrange, attiré par le balcon, il s’essaye à quelques pas de danse…
Cette nouvelle surréaliste raconte le luxe, la danse, la nostalgie slave, l’art de vivre à une époque où la vie privée des artistes n’était pas aussi médiatisée qu’aujourd’hui. Un vrai bijou pour tous les âges, qui éclaire un aspect inattendu de la personnalité du danseur. Les illustrations, un peu caricaturales, sont à la hauteur du récit.