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Marina et Dmitri, dâorigine russe mais vivant aux Ătats-Unis, se rendent au mariage de leur petite-fille. Marina souffre de la maladie dâAlzheimer, Dmitri le sait, leurs enfants soupçonnent des difficultĂ©s. Marina revit continuellement le siĂšge de Leningrad. Guide au musĂ©e de lâErmitage, elle a â une fois les oeuvres dâart mises Ă lâabri â errĂ© dans les salles vides en se remĂ©morant, devant chaque vitrine et chaque cadre, vides, les Ă©lĂ©ments quâils contenaient ; câest son « palais de la mĂ©moire ». Elle se souvient aussi du froid, de la faim, des morts.
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Traiter plusieurs thĂšmes Ă travers le personnage de Marina, dissociation des mĂ©moires (proche et lointaine), horreurs de la guerre, fascination pour lâart, Ă©tait une idĂ©e originale mais comportait des risques que lâauteure, ex-actrice new-yorkaise, nâa pas tous Ă©vitĂ©s dans ce premier roman. On se lasse des descriptions minutieuses de salles et de tableaux. En revanche, lâĂ©vocation de Leningrad sous les bombes, les pensĂ©es de la jeune Marina, lâesquisse des ĂȘtres qui lâentourent, exprimĂ©es dans une langue fluide, suscitent un intĂ©rĂȘt certain.