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Rat et Taupe, passagers clandestins, débarquent sur les côtes marocaines. Sur le port, ils retrouvent Crapaud qui avait disparu (L’invitation au voyage, LJA, juin 2005). Il leur faut trouver le consulat afin d’être rapatriés mais, victimes d’un guide peu scrupuleux, les voilà plumés et perdus. Une bonne âme leur offre l’hospitalité et les balade dans le labyrinthe de la médina. Sur la place des conteurs, Crapaud avec sa faconde et son imagination délirante, remporte un triomphe. Les dirhams pleuvent, le retour semble assuré.
Suite du Vent dans les Saules,et librement inspiré de l’oeuvre de Kenneth Grahame, ce deuxième tome du cycle Le Vent dans les Sables, charme par son exotisme. Le scénario, un peu mince malgré un texte abondant, est remarquablement mis en images et l’anthropomorphisme des personnages merveilleusement rendu. Les vignettes finement aquarellées offrent une infinité de détails à savourer, les ruelles grouillent de monde, les étals rivalisent de couleurs, la chaleur est palpable et les mouches s’en donnent à coeur joie. Dépaysement assuré.