&
À la fin du XIXe siècle, le célèbre policier Poutiline est rappelé à Saint-Pétersbourg car un écrivain a été assassiné. Il cherche des indices sur le meurtre dans les oeuvres de celui-ci, teintées de fantastique. Quarante ans plus tard, le Prince des Vents, Naïdan-van, ayant vu Faust à l’opéra, essaie de vendre son âme au diable pour obtenir l’indépendance de son pays, la Mongolie, alors occupée par les Chinois. Il monte une expédition, aidé par un officier russe, dont le journal est présenté en extraits, dans une typographie différente.
Les histoires s’entrelacent : le policier a des problèmes avec sa femme et se croit sur la piste d’une secte s’adonnant à la magie noire, les Mongols utilisent la magie blanche pour mener le siège de la ville occupée par les Chinois, l’officier russe note dans son journal – dont les extraits sont présentés dans une typographie différente – ses remarques sarcastiques sur les pratiques superstitieuses des soldats mongols… Les nombreux personnages, aux noms compliqués, se mélangent dans l’espace et dans le temps, le livre est un vrai labyrinthe.