En juillet 1957, un très jeune Français d’origine hongroise rencontre l’amour à Londres en la personne de Barbara, de sept ans son aînée. Sept ans plus tard, Alain retourne à Londres pour fêter ses vingt ans en famille… et y croise Barbara, avec laquelle il concluera d’une manière… attendue et torride. Alain Fleischer voudrait démontrer ici que les souvenirs – amoureux et autres – ont une vie qui leur est propre et qui influe sur l’existence des individus : cette réédition de Quelques obscurcissements (paru chez Verdier en 1991) est ainsi un retour sur les lieux de L’amant en culottes courtes (NB octobre 2006). Dans une deuxième partie, l’auteur explique les circonstances de la rédaction de « la Fontaine von Teck », récit hallucinatoire difficilement compréhensible rédigé au lendemain de sa rupture avec Barbara. L’ouvrage dans son ensemble est verbeux, oscillant entre exercice de style et récit à digressions. Quelques jolis passages sur l’écriture, « dernière occasion de revivre la première fois », empreinte indélébile dans la vie… et le « fog » londonien rattrapent un peu l’ensemble.
Quelques obscurcissements
FLEISCHER Alain