Le Silence

Deux vies parallèles qui ne feront plus qu’une… coïncidences étonnantes et surprenantes. Simon Leibowitz ne dit plus un mot depuis l’âge de dix ans quand, en 1944, son père, résistant, est tué devant lui. Quarante ans plus tard, il tue un officier allemand en pleine rue, est emprisonné, puis ne répond plus à Livia qui lui écrit d’Italie où elle étudie l’histoire. Avec son ami Ignatio, dont le père Giorgio était par extraordinaire un ami du père de Simon, la jeune fille cherche à comprendre pourquoi Simon s’est réfugié dans le silence… Livia est orpheline, toujours à la recherche de sa mère, jusqu’au jour où celle-ci réapparaît…

Très invraisemblable, ce roman aborde des sujets qui touchent l’auteur, évoquant des enfances difficiles, secouées par les agissements d’un père insaisissable, dans une période agitée, une région sauvage. Dans La vie mélancolique des méduses (NB juin 2005), François Léotard insistait déjà sur la solitude de chacun et l’absurdité de certaines situations, avec son style, toujours heurté, haletant.