Disparitions (Les coulisses du pouvoir ; 7)

RICHELLE Philippe

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Tandis que les intègres inspecteurs Caine et Burkinshaw s’affairent à reconstituer la vie d’un promoteur immobilier douteux qu’on a probablement aidé à se suicider, le rude inspecteur Bell tourmente un de ses anciens indics, un jeune père qui s’efforçait de reconstruire sa vie.Se profile, à terme, une magouille de caisse noire, mouillant politiques et cadres supérieurs de la police, qui va nouer les deux affaires.

La série retrouve son duo de policiers anglais dont les enquêtes finissent toujours par conduire dans les arcanes du pouvoir, financier et politique étroitement emmêlés. Son mode narratif en deux volumes est constant : l’exposition piétine en courtes scènes alternées pour présenter les protagonistes dans le premier tome, puis passage à l’action et dénouement – souvent astucieux – de l’intrigue dans le second tome, justifiant ou non le premier. C’est désormais la même main qui scénarise et dessine. Le graphisme réaliste est un peu figé mais clair, raffiné dans la mise en situation des personnages.