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Petits bonshommes verts, laids, aussi agressifs que stupides, les Goblins n’ont pas besoin de servir de cible à des guerriers en mal d’entraînement pour se faire tuer : ils s’autodétruisent très bien par leur incommensurable bêtise. Victimes de malchance ou de leur naïveté, ils déploient des trésors de stupidité pour se fourrer dans des situations aussi invraisemblables que dramatiques. Mal aimés des contes fantastiques, ils sont tour à tour souffre-douleur des enfants Troll, proie des dragons ou victime des humains…
Le sang, la violence et la cruauté qui emplissent cet album pouvaient être supportables en parution gag par gag dans la revue mensuelle Lanfeust Mag ; réunis en album, ils lassent jusqu’à l’écoeurement, malgré l’humour (noir et décalé) et la grande qualité graphique des images.