Dans cette saga moderne, les grands-parents sont des retraités égoïstement lointains. De leur fille, égocentrique, naissent trois enfants d’un premier lit et un d’un second. Divorce, familles reconstituées, descendants endommagés. L’aînée de la fratrie, fragilisée, se drogue, mais après une rencontre romantique conçoit un enfant : la narratrice, qui raconte le long calvaire de sa mère, accro, déchue, clochardisée. Elle-même ne s’en sort que grâce à l’amour d’un bel Argentin. Elle enfantera à son tour… On passe allègrement d’une génération à l’autre, du présent au passé, on a le tournis. Le style est vivant, pas très soigné, mais on s’attache à ces personnages très divers et à la soif de tendresse maternelle qui était déjà le thème de Chez eux (N.B. mai 2004).
La mère horizontale
ZALBERG Carole