Les arbres se taisent

L’histoire commence à la Mélinière, une belle propriété du Sud-Ouest un jour d’été. La narratrice a invité Juliette et ses deux filles. Elle raconte la chute mortelle inexplicable de son amie. Ensuite elle évoque son enfance en Afrique jusqu’à sept ans, décrit ses rapports avec ses proches, notamment sa mère qui multiplie les conquêtes, son retour en France chez un grand-père qui ne l’aime pas. Son mariage qu’elle a tant voulu, rêvé, est un échec, mais la ramène en Afrique où elle se lie d’amitié avec Toussaint le photographe et rencontre Antoine futur mari de Juliette…  L’auteure, Francine Burlaud, professeur de lettres en Gironde est née au Malawi. Dans ce premier roman plutôt psychologique, assez court mais plus complexe qu’il n’y paraît, les non-dits se mêlent aux souvenirs précis, les événements suggérés aux détails évocateurs. Elle ouvre des pistes, scelle le destin de quelques personnages principaux en de courts chapitres (en italique), mais entretient soigneusement le mystère. L’écriture est nette, la lecture agréable.