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Philippe Noiret c’est « Alexandre le Bienheureux », « l’Horloger de Saint Paul », « Le Vieux Fusil », « Cinéma Paradiso », « les Ripoux » et bien d’autres encore. La liste est longue, plus de cent vingt-cinq films et autant de souvenirs à partager. Juste avant de disparaître, il a écrit ses mémoires en collaboration avec Antoine de Meaux. Philippe Noiret fut d’abord un homme de théâtre avant de venir au cinéma. En 1950, il est engagé au TNP de Jean Vilar, il joue avec Gérard Philipe et Monique Chaumette qui deviendra sa femme. Il parle avec bonheur, mais un peu longuement, de ses nombreuses rencontres : metteurs en scènes et acteurs célèbres, de ses amis. Philippe Noiret c’est aussi un cavalier, un homme discret, élégant. Il est resté fidèle à la ligne de conduite qu’il s’était donnée : faire un cinéma populaire de qualité. Jusqu’au bout il sera celui qu’il a toujours rêvé d’être : un saltimbanque et un artisan. Chapeau et encore bravo Monsieur Noiret ! Une sympathique biographie, pleine de retenue et de discrétion, à l’image du personnage.