Le seigneur des Andes

PREUX Anne de

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Son père a été assassiné par des narcotrafiquants. Miguel, 8 ans, a dû quitter brutalement sa mère, dont il restera sans nouvelles, et partir en ville chez sa tante et son ami, qui le jette très vite à la rue. Trouver un coin où dormir, apprendre à se méfier de tous, chercher désespérément un petit boulot : l’enfant s’en sort toujours. Les interventions providentielles de dernière minute lui font croire à la protection de son grand-père, vivant dans la montagne. Le souvenir du voeu de son père – « Sois un homme, un vrai » — le  sauve de la drogue. Et la beauté du vol du condor, le « Seigneur des Andes », le soutient dans son rêve de piloter un jour un avion.

La vision un peu idéalisée de ce roman d’avertissement peut aider des enfants préservés à comprendre l’immense misère d’autres, abandonnés, battus, voire drogués à mort, et l’angoisse de la solitude quand la main tendue peut se transformer en coup de poing. Le parcours du héros, presque trop enthousiasmant et exemplaire, ne laisse pas oublier que pour certains la vie est une sacrée galère. Écriture facile.