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Le jeune Julien, rejetĂ© par des parents alcooliques, sâemploie Ă de petits travaux pour gagner son croĂ»ton de pain et passe ses journĂ©es dans les landes et les forĂȘts. Le rĂ©gisseur du chĂąteau de La Boulardaie, qui a combattu en Argonne avec le pĂšre de Julien, prend ce dernier sous sa protection et lui octroie une place au chĂąteau : il partagera le repas des maĂźtres et suivra les cours du prĂ©cepteur des neveux. Lâimminence de la guerre puis lâarrivĂ©e des occupants exacerbent les passions.
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Lâauteur Ă©voque une nouvelle fois sa Bretagne : les landes, les lĂ©gendes, mais surtout les pauvres diables qui hantent les forĂȘts, les dĂ©trousseurs de filles, leur sensualitĂ© et le « lambig », cet alcool dans lequel tous se perdent. Une Ă©vocation bien banale et convenue⊠comme lâintrigue. Les personnages sont falots. Le langage prĂ©tendument populaire, un vocabulaire souvent archaĂŻque, des tournures tarabiscotĂ©es rendent fastidieuse la lecture de ce roman bien Ă©loignĂ© dâUne enfance bretonne (N.B. mai 2000).