Les échanges commerciaux ont pris bien des formes depuis la préhistoire et le troc a souvent été utilisé. Le passage des pièces de monnaie d’or ou d’argent au papier-monnaie est particulièrement bien décrit. La Chine, Florence, la Grande Bretagne et les États-Unis jalonnent une rétrospective factuelle auxquelles des considérations sur l’éthique permettent d’évoquer Solon, les marchands du Temple et Saint Thomas. La création et le rôle des banques privées et publiques sont largement expliqués, et l’histoire ne se fait pas sans privilégier un aspect : le développement des circuits financiers « a permis aux banques de cacher qu’elles créaient de l’argent à partir de rien pour réaliser des bénéfices grâce aux prêts ». Au cours de cette histoire de l’argent, bien des noms et proverbes passés dans le langage courant sont signalés.
L’argent, c’est comme la langue, la meilleure et la pire des choses. Les illustrations variées accompagnent bien un texte facile à lire. L’index des personnalités citées n’est pas inutile. Un chef d’oeuvre d’initiation alter mondialiste !