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En 1965, avec « Capri câest fini », HervĂ© Vilard devient une vedette de la chanson ; il nâa que dix-neuf ans. Quelque temps plus tard, lors dâune tournĂ©e, un journaliste en quĂȘte de scoop organise des retrouvailles entre HervĂ© et sa mĂšre sous lâoeil indiscret des camĂ©ras. Alcoolique et pathĂ©tique, elle lui inspire des chansons. Le jeune chanteur la prend en charge de son mieux⊠RĂ©citals et concerts se succĂšdent Ă travers le monde mais dĂšs que possible il revient, plein dâattentions pour sa terrible maman qui multiplie les sĂ©jours en clinique. Ă la fin des sixties, sa gloire se ternit et des drames semblent avoir raison de son fragile Ă©quilibreâŠ
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ComposĂ© comme une chanson de formules brĂšves, imagĂ©es, elliptiques, le rĂ©cit reflĂšte la sensibilitĂ© Ă fleur de peau dâHervĂ© Vilard qui plaĂźt aux filles avec sa dĂ©gaine un peu timide, et pourtant ne cache pas son homosexualitĂ©, ses dĂ©sirs dâamour absolu, ses aspirations. Ce tĂ©moignage sans complaisance dâune vie faite de paillettes et de dĂ©tresse affective est dâune simplicitĂ© aussi Ă©mouvante que le premier volet de son autobiographie, LâĂąme seule, dans laquelle le chanteur rĂ©vĂ©lait son passĂ© dâenfant de la Ddass.