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Depuis l’an 2000, tous les mois de janvier, Pascal Sevran publie un nouveau tome de son Journal, commencé avec La vie sans lui (N.B. mars 2000). Ceux qui ont déjà lu les sept tomes précédents retrouveront les thèmes qu’il affectionne particulièrement : la douleur de l’absence de son ami Stéphane mort il y a huit ans, mais aussi le ballet des charmants garçons dont il ne sait se passer, son obsession du temps qui coule, sa vie qui oscille entre Paris et sa belle propriété de Morterolles. Il alterne rencontres avec le Tout-Paris médiatique et littéraire, solitude dans sa campagne limousine et hommage aux chers disparus : Mitterrand, Emmanuel Berl, Jouhandeau. Observateur attentif de la politique du monde et en particulier de la campagne présidentielle, il soutient Nicolas Sarkozy, malgré sa vieille amitié pour Bertrand Delanoë.
Autoportrait narcissique et impudique à l’excès d’un homme sensible, au discours désabusé. Son style simple est plaisant à lire. Cependant le lecteur risque d’éprouver de la lassitude à la lecture de ce journal nombriliste.