Dans ce quatrième tome de la suite romanesque, Les Romains (premier tome, NB mars 2006), Julius Priscus, chevalier romain, s’est retiré à Capoue à la mort de Marc Aurèle dont il fut l’ami et le confident. C’est Commode, débauché et cruel, qui lui a succédé. Julius se souvient d’avoir accompagné l’empereur philosophe en de nombreux lieux. À Lugdunum (Lyon), les chrétiens, cette nouvelle secte qui croit en un Dieu unique, ont été atrocement persécutés. Dans sa retraite, Julius s’entretient avec Eclectos, chef d’une communauté chrétienne. Doutes et interrogations surgissent.
L’auteur se basant sur Les Pensées de Marc Aurèle, qu’il cite abondamment, décrit avec une certaine complaisance les scènes de débauche de Romains dépravés et les supplices en tous genres infligés aux chrétiens. Pour ainsi dire pas d’action mais beaucoup de discours ou même de sermons dans ce roman rapidement ficelé.