Ă la fin du XXIe siĂšcle, Iris, une jeune femme de trente ans, est condamnĂ©e Ă dix-huit ans de rĂ©clusion pour le meurtre de son mari. Elle doit les passer dans une prison souterraine modĂšle dont elle compte bien sâĂ©vader. Ce qui semble a priori impossible. ParallĂšlement, un journaliste mĂšne un reportage sur le maĂźtre dâoeuvre de cette construction qui fait partie dâun nouveau mode dâurbanisation enterrĂ©e, sous surveillance permanente Ă la maniĂšre de Big Brother, mais en douceur, plutĂŽt « Big Mother ».   Lâhistoire dâIris est un roman bien charpentĂ©, dâune lecture aisĂ©e (Cf. MaĂźtre-chien, NB aoĂ»t-septembre 2004). Lâambiance dâun milieu carcĂ©ral fĂ©minin est sans doute idĂ©alisĂ©e, mais nâen reste pas moins intĂ©ressante. Les amours incestueuses dâIris, mĂȘme si elles participent Ă lâintrigue, apparaissent artificielles. Quant aux chapitres Big Mother, ils se veulent une satire de l’obsession sĂ©curitaire et tĂ©moignent bien des dĂ©rives quâelle pourrait engendrer. Certes, il sâagit de science-fiction, mais lâanticipation est crĂ©dible. Cette partie, plus philosophique, est dâun style moins alerte et ne peut guĂšre ĂȘtre comparĂ©e, sujet mis Ă part, avec le roman
Technosmose
TERENCE Mathieu