L’architecture du bonheur

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Quelle est la nature de l’osmose irréductible et subtile existant entre les hommes et leur aspiration au bonheur et l’architecture des édifices qui véhiculent cette aspiration ? Cette quête individuelle ou collective, intemporelle ou datée se résume-t-elle à une recherche esthétique pure de la beauté, qu’elle soit abstraite ou réaliste ? L’homme est-il attiré dans l’architecture par ce qui le rassure, le valorise, le dynamise, le sublime, le devance ou le fidélise ? Souhaite-t-il y trouver ce que lui et son époque possèdent déjà ou ce qui leur manque ?

Des questions bien posées, une construction ordonnée et intelligente, une traduction agréable et fluide, des métaphores vivantes parfois amusantes, une érudition historique et géographique réelle sans être fastidieusement savante, des illustrations photographiques pertinentes et inédites rendent cet ouvrage abordable et attrayant. On reste cependant quelque peu sur sa faim, sans doute – on le notait déjà à propos de Du statut social (N.B. oct. 2005) – à cause d’une sorte de facilité bavarde et d’une certaine banalité délayée dans les réponses apportées.