Les cheveux blancs

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Quatre personnages se croisent dans un monde japonais moderne et hors du temps, dans des jardins, des restaurants, des hôpitaux, des halls de gare. Passé et présent se mêlent dans leurs conversations, déconcertantes et essentielles. Elles évoquent les ressentis subtils de chacun, les rêves, les moments fugitifs d’une intensité significative. Peu à peu, on perçoit les liens mystérieux qui unissent leurs vies, insérées dans un ensemble inconnu et tout-puissant qui leur échappe. La mort est omniprésente dans cette sphère unique créée par Yoshikichi Furui. Le récit débute par une veillée funèbre, porte ouverte à ce monde où flottent les quatre hommes, se touchant de façon aléatoire dans des rencontres cependant nécessaires.

Le récit, proche de la poésie, parfois haché, se ponctue des réflexions du narrateur. Lu entre les lignes, Les cheveux blancs dévoile sa pertinence. Il se savoure alors dans une durée qui fait accéder à des moments de réflexion intimes.