Le tournevis infiniment petit

Une catastrophe s’abat sur le narrateur, chercheur renommé en nanotechnologie : il n’a pas le cancer ! Or ce cancer hypothétique l’avait amené à quitter sa femme, dire leur fait à ses deux enfants, démolir son patron, se suicider, mais avant, draguer sa jolie collaboratrice… Le programme était déjà bien avancé et d’un coup, plus rien ! Des relations torrides avec son épouse, un pistolet confié par un quidam dans un autobus, des canaris, et tout s’accélère autour de l’entreprise perverse où il travaille et du propriétaire du pistolet, un dangereux criminel.  On va sans cesse du passé au présent, on médite sur le sort des chercheurs dans un monde corrompu, l’amour, les enfants ; les enchaînements des faits sont parfois hilarants, parfois trop faciles et caricaturaux, mais c’est drôle (Cf. La paresse de Dieu, NB octobre 1998).