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Barcelone. Luna lance un défi, un nouveau « parkour » encore plus périlleux à ses deux compagnons avec lesquels elle saute de toit en toit (Le premier pas, LJA/NB mai 2008). Mais incapable de faire face à la hausse de son loyer, elle accepte de loger dans l’atelier libéré par les parents d’Edu, renforçant ainsi la tension entre les deux garçons. Raul rate un saut et s’écrase. Amputé d’une jambe, il lui faudrait une prothèse coûteuse pour courir à nouveau. Son frère Hector fait appel à ses connaissances les moins recommandables.
Cet épisode dramatique exacerbe les sentiments des trois protogonistes mais ne leur permet ni de les clarifier ni de se les exprimer vraiment. Graphisme et découpage dynamiques en rendent compte dans la dernière page dans cinq longues vignettes verticales : Luna en pleurs sous la pluie, Hector rayant des noms sur un cornet, Raul recroquevillé sur son lit, Edu déchirant ses projets de BD, et un mystérieux individu qui affiche un sourire sardonique sous sa capuche rouge, témoin de luttes de gangs à l’arrière-plan. À suivre, évidemment. Élu meilleur manga espagnol au Salon de Malaga 2008.