Ad Naturam (La licorne ; 2)

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Dans l’Italie de la Renaissance, une confrérie de médecins, les Asclépiades, cherche le secret de l’immortalité et la création d’un Homme Nouveau, doté de quatre bras. Elle affronte l’Église qui cherche à détourner à son profit ses découvertes, dans une lutte implacable agrémentée de combats sanglants : un mort décomposé se reforme ; le corps de Paracelce, conservé par la congélation, se réveille et celui de Léonard de Vinci est greffé à un être fantastique. Une vermine, tantôt utile, tantôt destructrice, prolifère… Des chimères monstrueuses, aux muscles et aux tendons apparents – corps rouges écorchés – accompagnent les médecins.

Le scénario de cette BD à succès – qui rappelle le Da Vinci Code – et sa conception esthétique ne manifestent pas une sobriété excessive. Reste que l’idée d’une visite à l’atelier secret de Léonard est séduisante, et que le talent du dessinateur est incontestable.