L’auteur, musicologue, imagine, en lui donnant la parole, les derniers mois du pianiste roumain, Dinu Lipatti, mort à trente-trois ans en 1950. C’est l’été. Entouré d’une femme aimante et d’amis fidèles, il se repose dans la campagne suisse. Une dernière séance d’enregistrement lui apporte un grand bonheur et il bande son énergie déclinante en vue d’un dernier concert. La musique et Dieu, pour lui tous deux inséparables, nourrissent ses pensées et le soutiennent dans l’épreuve. Quelques souvenirs marquants de sa carrière – un concert avec Karajan – l’aident aussi. Ce roman profond, d’une haute tenue spirituelle et humaine, découpé en chapitres courts, exalte l’exigence de la perfection et les émotions incandescentes qu’elle suscite. Point n’est besoin d’être grand mélomane pour être ému par cette personnalité exceptionnelle et son amour de la musique, tels que l’auteur les restitue.
La Quatorzième Valse
TUBEUF André