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BOUILLÈRE Olivier

En 1978, Olivier le narrateur a dix ans. Enfant des beaux quartiers du XVIe arrondissement, il fréquente, peu, un célèbre établissement scolaire et plus assidûment les relations mondaines et dépravées de son entourage familial fortuné et laxiste. Un travesti – célèbre chanteuse –, des écrivains homosexuels reconnus et bien d’autres découvrent et exploitent ses dons précoces pour la pornographie, confirmés par un film. Hanté par son enfance, par sa mère morte tragiquement, il revient dans son ancien appartement qu’habite un pédophile cruel, activement recherché, et dont il devient le consentant prisonnier.  En 1998, Olivier sort de prison, raconte cette histoire sordide aux perversions sexuelles complaisamment étalées. D’une belle écriture l’auteur entremêle savamment vingt ans de souvenirs qui crient sa désespérance et la noirceur des êtres rencontrés. C’est un roman, on le souhaite, une autobiographie serait terrifiante…