Le premier qui pleure a perdu

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Arnold, dit Junior, jeune Indien Spokane, a connu un début de vie difficile et sert de souffre-douleur à sa tribu ; heureusement, son meilleur ami, Rowdy, est un bagarreur. Le quotidien de la réserve n’est pas rose, entre pauvreté, absence de perspectives et ivrognerie. Aux premiers jours du lycée, l’adolescent comprend que, pour avoir une chance de s’en sortir, mieux vaut être scolarisé chez les Blancs. Il lui faudra alors affronter leur racisme et le ressentiment des Indiens.

Heureusement, le garçon est intelligent, persévérant, doté d’un solide sens de l’autodérision, et il peut compter sur le soutien sans faille de sa famille. La trame est classique – le vilain petit canard indien deviendra un élève apprécié de ses pairs blancs – mais tire son originalité et sa saveur de son ancrage dans la triste réalité sociale des Indiens Spokane. Dans un style vivant et rythmé, ponctué de dessins, Junior narre ses aventures avec humour et lucidité, alternant victoires et moments dramatiques, détente et larmes.