Après la disparition de son mari, grâce au succès remporté par son roman sur le Moyen Âge, Joséphine a quitté Courbevoie et s’est installée avec ses deux filles dans un quartier bourgeois de Paris. Sa soeur, la belle Iris, soigne une dépression dans une clinique parisienne. De Londres où il est installé, son mari, dont elle est séparée, nourrit de tendres sentiments pour Joséphine. Cette dernière se refuse à accepter ses avances, bien qu’elle n’y soit pas indifférente. Une série d’assassinats dans le voisinage vient troubler sa sérénité et elle est, elle-même, la cible d’une brutale agression.
Katherine Pancol donne une suite à la saga familiale de son précédent roman (cf. Les yeux jaunes des crocodiles, NB avril 2006). À travers des héros nombreux et bien campés, elle met en scène le meilleur et le pire de notre époque, nous promenant plus particulièrement entre Paris et Londres. Malgré quelques longueurs et nombreux dialogues, la narration habile et le mystère entretenu jusqu’à la fin digne d’un polar font de cette histoire un bon divertissement dans la tradition des romans feuilletons.