Pourquoi pas le silence

Paul, âgé de quinze ans, n’aime pas la vie et ne s’aime pas. La profonde mélancolie qui l’habite est inexplicable. Il vit dans une famille classique : un père marin, une mère très tendre, une soeur aînée complice. À l’école, il s’isole, son seul ami l’incite à s’intéresser aux filles. Conseil suivi, mais une aventure sans lendemain le laisse désemparé. Ses proches sont inquiets, mais nul ne songe à faire appel à un psychologue… Paul s’enfonce dans un gouffre de désespoir qui va l’engloutir.

Aucune qualité particulière ne distingue ce court roman de l’abondante littérature consacrée au mal de vivre des adolescents : ni l’écriture, ni l’originalité d’une intrigue bien mince. Même si l’histoire de Paul n’est pas dénuée de vraisemblance, ces pages sans relief ne parviennent pas à captiver tant l’issue fatale apparaît inéluctablement programmée.