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Foch, le maître de l’organisation secrète l’Œuvre, confie une nouvelle mission à son « coureur de nuit », Baptiste Saint-Sauveur : retrouver un tableau du maître flamand Pétrus Christus appartenant à la fameuse collection Wildenstein. Dérobé à ce dernier par les nazis pendant la seconde guerre mondiale, l’oeuvre représente pour son fils une valeur prétendument sentimentale. Un gang spécialisé dans le vol des primitifs flamands essaie de doubler l’émissaire de Foch. Les polices françaises et flamandes sont également sur l’affaire. Tous se retrouvent à Bruges où des « mères maquerelles » viennent troubler le jeu. S’ensuivent courses-poursuites et meurtres en série. Qui récupérera le fameux tableau ?
Encore une histoire rocambolesque de l’auteur (Cf. L’Archange du Médoc, N.B. mars 2008), au scénario complexe, qui entraîne le lecteur en Flandre, région décrite comme à l’accoutumée avec beaucoup de justesse. Une plongée également dans le monde de l’art, notamment celui des primitifs flamands, des musées et des églises de Bruges. Une pincée d’humour et le langage imagé de l’auteur aident à absorber ce foisonnement de personnages et de situations.